Intervention d’Eric Faidy au Conseil municipal de Clermont-Ferrand du 15 Décembre 2021.
Nous adhérons totalement à l’idée de construire un PLU (Plan Local d’Urbanisme) métropolitain de réseau des métropoles. C’est en effet très utile.
Ses 9 objectifs (ou plutôt des orientations générales) nous paraissent en effet cohérents.
Seulement, nous avons sur le site de la métropole, des alertes de la part des citoyens clermontois interrogés :
- stop à la bétonisation
- réduire les hauteurs : c’est à dire que beaucoup d’immeubles sont trop grands
- améliorer les pistes cyclables en qualité et en nombre
- éviter les îlots de chaleur : en été, il fait trop chaud sur les endroits trop bétonnés
- moins de constructions et plus de rénovations…
Par rapport à toutes ces préconisations, notre question serait de savoir comment ces thèmes et ces demandes pressantes pour les citoyens clermontois seront reflétées dans le futur PLU ?
M. Landivar alertait sur le fait que “2050 c’est trop loin” ! Ce propos est souvent appuyé sur Twitter par des membres du conseil municipal de Clermont-Ferrand.
Alors soyons ambitieux et essayons en effet dans ce futur PLU de stopper l’artificialisation des sols non pas en 2030 comme le suggère M. Landivar mais plutôt en 2050. En effet, même avec les meilleures volontés possibles, il serait extrêmement compliqué de le faire d’ici 2030.
2050 est une date atteignable et qui plus est, une date inscrite dans la loi.
Si nous arrivons à cet objectif là, nous pourrions tous se féliciter de suivre un tel PLU qui serait une vraie évolution, une vraie inflexion et une vraie remise en cause de nos pratiques collectives que ce soit en matière (entre autres), de bétonisation et d’urbanisation désordonnée
