Intervention d’Alexis Blondeau au Conseil municipal de Clermont-Ferrand du 7 mai 2021.

Le gouvernement a beaucoup aidé les étudiants. Il leur a permis : 

  • de bénéficier de deux repas par jour à 1 € depuis Janvier. 
  • que leurs bourses puissent être augmentées si la famille a connu des difficultés pendant la crise du Covid. 
  • la mise en place d’une aide d’urgence accessible en cas de grave difficultés financières.
  • Le plan “un jeune, une solution”, que la ville de Clermont-Ferrand pourrait d’ailleurs mettre plus en lumière : il s’agit de 9 milliards d’euros, avec des primes à l’embauche de 4000 € pour les moins de 26 ans et 8000 € pour les apprentis. Un simulateur d’aide facile et rapide à remplir est accessible pour savoir à quelle hauteur il est possible d’en bénéficier Avec ce plan, la France a dépassé pour la première fois de son histoire la barre des 500 000 apprentis et près de 1,2 million de jeunes de moins de 26 ans ont été embauchés en CDD (de plus de trois mois) ou en CDI.  

La précarité étudiante s’est amplifiée pendant cette crise mais ce n’est pas quelque chose qui date depuis le début de la crise sanitaire, c’est bien plus profond. 

La “garantie jeune”, faite sous le mandat de François Hollande avec Manuel Valls pour les jeunes de 16 à 25 ans, leur permet d’avoir un accompagnement personnalisé. Le RSA a été étendu à partir de 16 ans.
Un tiers des bénéficiaires ont trouvé un emploi => bénéficiaires RSA ou garantie jeunes ?

Evidemment, cela ne pouvait pas être parfait puisqu’il suffisait de travailler quelques heures par semaine pour ne plus y avoir droit. 

Le débat national actuel met en lumière les manquements de cette “garantie jeune”, afin de l’améliorer, voire même faire mieux que le RSA car ce dernier connaît aussi quelques imperfections (par ailleurs, nous préférerions que ce soit l’Etat qui le verse au lieu du département car il pèse de plus en plus lourd dans ses caisses).

En résumé : 

Pour pallier les problèmes liés à la précarité étudiante, l’Etat propose la “garantie jeune universelle” avec un accompagnement personnalisé qui touche un plus large public. Avant, seulement la moitié des bénéficiaires du RSA avait eu le droit à un accompagnement pour un retour à l’emploi.

Le problème réside dans le fait que ce n’est pas la ville qui s’occupe de ces réformes mais le département. Puisque nous préférerions que cela soit de la compétence de l’Etat, nous ne prendrons pas part au vote.

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