Projet InspiRe : nos questions

Intervention d’Eric Faidy au Conseil métropolitain du 2 Juillet 2021. 

Tout d’abord, nous saluons toutes les personnes qui ont contribué à cette concertation, que ce soit les fonctionnaires de la métropole, ceux des communes qui se sont impliquées, des élus qui ont animé les différentes visio-conférences etc. J’ai participé à quelques-unes d’entre elles, donc je souhaitais commencer par cela. Nous voulions également, Monsieur le Président, vous remercier d’avoir pris la décision de prolonger la concertation puisque, nous croyons qu’en effet, il y a encore besoin de continuer à dialoguer et approfondir les sujets. 

Nous avons un étonnement que nous souhaitons partager avec vous : en ce qui concerne notre groupe, nous avons travaillé avec une vingtaine d’élus des communes de la métropole pour faire des propositions et nous avons publié un document d’une dizaine de pages avec 10 propositions. Ni nos propositions, ni celles des habitants du quartier de l’Oradou ne sont mentionnées dans le rapport que vous nous avez remis (par ailleurs, celles des habitants du quartier Bergougnan sont présentes). 

Autre point que nous souhaitons développer. Nous voyions le projet InspiRe, comme une opportunité de répondre à la question : “quels sont les besoins de mobilité du futur sur notre métropole dans un avenir plus ou moins proche ?” 

Nous pensons que nous sommes allés trop vite en ayant choisi de créer les deux lignes de bus B et C à haut niveau de service. Les autres projets gravitent autour, sans réelle cohésion. Nous trouvons cela dommage d’aller vite dans les décisions lorsque 400 millions d’euros sont investis pour un engagement qui va dans les 30 ans à venir.

Est-ce que le projet tel qu’il est aujourd’hui répond vraiment aux futurs besoins de mobilité des habitants de la métropole en comptant aussi les contraintes environnementales ? 

Dans la proposition que nous avons vue, la question de la couverture du territoire nous interpelle. Comment allons-nous offrir un maillage suffisant en matière de transports en commun pour être capable d’apporter le service et répondre aux besoins de mobilité des habitants de la métropole ?

Nous sommes également interpellés par le silence radio d’Europe Écologie Les Verts sur le sujet de l’utilisation du TER intra-métropolitain (ou RER métropolitain) qui avait été évoqué par Monsieur Bianchi à la dernière session de notre assemblée. 

La question du train n’apparaît que légèrement dans le rapport. Pourtant, le train est un moyen de transport qui ne comporte que des avantages puisqu’il est moins cher (les infrastructures existent déjà), rapide (plus que le bus) et écologique. 

Prenons l’exemple de Nantes, Lyon ou Grenoble qui ont pris à cœur la question du train. 

Pour finir, nous souhaitons nous poser aujourd’hui la question : est-ce que lorsque nous ferons le bilan dans 30 ans, nous nous dirons que les bonnes décisions ont été prises pour répondre aux besoins de mobilité des métropolitains ?

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