Intervention de Sylvie Domergue au Conseil métropolitain du 4 mars 2022.
Nous commençons par saluer le travail réalisé pour réduire les inégalités homme-femme au sein de la métropole et l’engagement de cette assemblée en ce sens.
Depuis 2017, des mesures fortes ont été prises en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap (accueil dans les écoles, augmentation du nombre d’accompagnants, accueil au sein des universités…).
Le nombre d’étudiants et notamment d’étudiantes en situation de handicap a été multiplié par 5 depuis 2019, ce qui implique que l’accès à l’emploi doit leur être facilité. Seulement, leur taux d’emploi est de seulement de 20 % contre 50 % pour les hommes dans la même situation.
Nous avons le devoir et l’obligation d’employer 6 % de travailleurs handicapés, or nous en sommes encore loin : à la métropole, ce taux est aujourd’hui de 3 % en ce qui concerne les femmes.
Nous souhaitons que pour les prochaines années, ce sujet soit pris en compte dans les pistes d’action et que notre métropole soit exemplaire en matière d’inclusion par le travail de ces femmes.
Dans le rapport présenté dans ce conseil, il n’est pas présenté de dispositif de recueil des signalements pour les agents métropolitains qui s’estiment victimes d’un acte de violence, discrimination (sexiste ou autre), harcèlement moral ou sexuel. Nous savons très bien que si aucune structure n’est mise en place, les personnes victimes ne parleront pas.
Nous sommes tout de même heureux d’apprendre aujourd’hui qu’une cellule d’écoute va être mise en place, c’est en effet la moindre des choses.