Intervention d’Alexis Blondeau au Conseil municipal de Clermont-Ferrand le 18 novembre 2022.
Faisons maintenant le point sur la mobilité et la qualité de l’air.
La journée sans voiture avait lieu un dimanche en 2021. En 2022, le choix a été de le mettre un samedi. Si le partage de la voirie, les modes de déplacements alternatifs à la voiture et la préservation de l’air sont des principes que l’on partage, nous n’oublions pas pour autant les acteurs économiques.
La presse à qualifié les premiers pas de ce samedi “d’un peu dur”, en mentionnant un succès “en pente douce”. Nous avons rencontré des commerçants et ils se disent soucieux, voire pour certains, révoltés. Pour beaucoup de commerçants, la journée sans voiture était la journée sans client. Nous pensions cette édition ait été préparée avec les acteurs économiques impactés par ce dispositif mais force est de constater que non. Cela doit être repensé par la suite.
Sur les mobilités toujours, il est difficile de ne pas aborder les difficultés de circulation en ville actuellement. Les travaux boulevard Lafayette,(qui vont encore durer jusqu’à mai voir juin 2023) nous donnent un échantillon des perturbations que va entraîner le projet InspiRe et ses travaux. Notre position n’est pas nouvelle, il n’est pas question de refaire le débat métropolitain ici. Ce qui nous préoccupe le plus, ce n’est pas la limitation à 30 km/h mais bien les 5 km/h et les nombreux bouchons.
Paul Pochet Lagaye, rue des Chambrettes, rue de l’Oradou, rue de la Pradelle, avenue Léon Blum… sont là où se font les reports de flux aujourd’hui. Est-ce que c’est acceptable ? C’est à vous d’en juger, mais qu’en sera-t-il demain avec InspiRe ?
Les travaux permettent d’observer les premiers reports et les nouvelles habitudes que les clermontoises et clermontois prennent et nous aurons l’occasion de les observer jusqu’à la fin du mandat. Mais nous pensons qu’aujourd’hui, ces reports de flux ne doivent pas s’organiser devant les écoles pour la sécurité de nos enfants, comme c’est le cas aujourd’hui. Nous attendons des modifications significatives afin de s’en assurer.
Sur le thème espace public, apaisé et mieux partagé, il y a un article qui s’intitule “des moyens renforcés pour la sécurité des clermontois”.
Vous faites mention de la Police municipale. Dans le ROB (Rapport d’Orientation Budgétaire, qui sera en débat juste après), vous dites : “la ville a fait le choix de procéder à la revalorisation importante de son régime indemnitaire dans le cadre des négociations avec le RIFSEEP, ce qui permet qu’en tant qu’employeur de participer au maintien du pouvoir d’achat des agents de la ville, mais également de tenter de pallier aux difficultés croissantes de recrutement sur un nombre grandissant de métiers.”
Cela nous amène plusieurs questions :
- Pourquoi ne pas soutenir ainsi le pouvoir d’achat des policiers municipaux de notre ville ?
- Qu’est-ce qui pourrait également résoudre les problèmes de recrutement que vous rencontrez dans ce service ?