Lors du conseil municipal du 6 novembre, Le groupe « Centriste, écologiste et solidaire » a interrogé le maire Olivier Bianchi sur les moyens mis à disposition pour assurer la tranquillité publique au sein de notre ville.
La « question orale », une formule jamais utilisée dans le mandat précédent
Nous l’avons fait sous la forme d’une « question orale », une disposition prévue au règlement intérieur du conseil municipal et jamais utilisée.
Pourquoi ?
- Cette forme d’interpellation du maire sur des sujets relatifs à la gestion de la commune lui permet de préparer une réponse réfléchie, argumentée et sereine (la question est remise à la mairie 72 h avant la réunion du conseil pour donner un temps de préparation).
- Nous avons également choisi la « question orale » car elle ne prévoit pas de débat à la suite de la réponse du maire. Nous ne souhaitions pas, en effet, qu’un sujet de cette importance pour les clermontoises et les clermontois, dans le contexte national et local actuel, se résume aux caricatures habituelles que peuvent en faire la droite et la gauche. Le sujet est trop important !
Texte de la « question orale » :
« Envisagez-vous, Monsieur le Maire, d’organiser un débat approfondi au sein de notre conseil sur l’organisation de la police municipale et les moyens mis à la disposition de ces fonctionnaires afin de les protéger dans l’exercice de leur métier et de leur donner les moyens d’assurer leur mission au service de tous les clermontois-e-s ? »
Une invitation à partager la complexité du sujet, pas de quoi perdre son sang-froid
Alors que la question que nous lui avions posée était une invitation à partager avec le conseil municipal la complexité du sujet et ses nombreuses dimensions (qui ne se résument pas à l’armement des policiers), le maire a perdu son sang-froid proférant des affirmations et s’en prenant aux policiers municipaux qui ne souhaiteraient plus exercer leurs missions sans protection.
Des « Assises de la tranquillité publique » pour tracer une feuille de route à l’occasion d’un réel exercice de démocratie participative
Notre groupe demande au maire Olivier Bianchi de mettre en place sans attendre un groupe de travail composé d’élus de la majorité et de l’opposition, de représentants des policiers municipaux, d’experts de la tranquillité et de la sécurité publique, dont la mission sera de préparer des « Assises de la tranquillité publique » qui, dans un réel et sincère exercice de démocratie citoyenne, permettront d’exposer le sujet de la tranquillité publique dans toute sa complexité et de tracer une feuille de route pour la durée du mandat municipal en cours.
Le besoin d’un retour à la sérénité et à la bienveillance
Afin de ramener de la sérénité au sein des équipes de la police municipale, nous encourageons le maire Olivier Bianchi à réaffirmer dès cette semaine le respect auquel ont droit les policiers municipaux, comme chacune et chacun des fonctionnaires de la ville, des élus et tous les clermontois en général.
Nous demandons solennellement aux parties prenantes du conseil municipal de ne pas caricaturer un débat aussi important, ni de le détourner pour faire de la petite politique politicienne.
Des propositions déjà exprimées pendant la campagne électorale par les élus du groupe Centriste, écologiste et solidaire
« En proposant des Assises de la tranquillité publique, nous reprenons l’une des propositions que contenait notre projet pour répondre à la complexité du problème et développer à Clermont-Ferrand une véritable participation citoyenne aux grands débats qui nous concernent tous » déclare Eric Faidy, président du groupe.
Pour relire le projet que nous avons porté pendant la campagne électorale et en particulier nos propositions sur la tranquillité publique : https://ericfaidy.fr/programme-securite/.
Eric FAIDY (Président),
Fatima BISMIR,
Alexis BLONDEAU,
Stanislas RENIÉ.
